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La Ligue vaudoise contre les maladies cardiovasculaires œuvre pour votre santé en vous faisant bouger !

05.10.2020


Portrait d'association membre

Fondée en 1977 à l'occasion d'un programme du Fond national suisse de la recherche scientifique, la LVCV (Ligue vaudoise contre les maladies cardiovasculaires) a pour mission d'améliorer la santé cardiovasculaire de la population du canton de Vaud en se concentrant sur la prévention et la promotion de la santé. Cela notamment à travers le soutien de divers programmes, tels que les « balades de santé » organisées tout au long de l'année et permettant de découvrir des itinéraires de marche en milieu urbain ou rural. Utilité Publique Vaud s’est entretenue avec Cédric Vuille, président de la ligue, afin qu’il nous révèle les tenants et aboutissants de cette mission d’importance.

Quelle est la raison d'être de la LVCV ?

La LVCV a pour mission d'améliorer la santé cardiovasculaire de la population du canton de Vaud. Elle se concentre sur la prévention et la promotion de la santé et complète ainsi la prise en charge des maladies cardiovasculaires assurée par les médecins et les hôpitaux.

Des progrès considérables ont été réalisés au cours des 30 dernières années dans la prise en charge des maladies cardiovasculaires, dans leur phase aiguë et dans leur prévention. Malgré cela, les maladies cardiovasculaires demeurent la première cause de mortalité et représentent 33% des causes de décès en Suisse. On estime que si l'on parvenait à prévenir toutes les maladies cardiovasculaires, l'espérance de vie de la population augmenterait de 4,5 ans. Il est donc crucial de lutter contre le tabagisme, contre l'hypertension artérielle et contre l'hypercholestérolémie, tout en promouvant l'activité physique en parallèle. La LVCV ne manquera pas d'objectifs ces prochaines années !

Comment la LVCV est-elle née et comment a-t-elle évolué depuis sa création ?

Créée en 1977 à l'occasion d'un programme du Fond national suisse de la recherche scientifique, la LVCV œuvrait à ses débuts à bord d’un bus sillonnant le canton en dispensant des bilans et conseils de santé (B&CS). Cela afin de détecter les facteurs de risque présents au sein de la population et des employé·e·s des entreprises vaudoises.

Par la suite, la LVCV a soutenu la création et le développement de divers programmes, tels que les « parcours santé » intitulés Furet futé, présents dans diverses villes du canton et destinés aux enfants pour éveiller leur curiosité sur l'alimentation, l'activité physique et la prévention des accidents. Le programme intitulé Paprica a permis de former de nombreux médecins à l’évaluation des capacités de leurs patient·e·s afin de leur recommander une activité physique ou sportive bien adaptée.

Aujourd'hui, l’axe central de la LVCV reste la promotion de l'activité physique et en particulier de la marche à pied. Nous continuons à soutenir divers programmes de balades organisées gratuites, ouvertes à tous et ce tout au long de l'année permettant de découvrir divers itinéraires de marche en milieu urbain ou rural.

Quels sont les projets qui ont récemment vu le jour ou verront prochainement le jour grâce à la LVCV ?

Nous sommes en train de créer des prix qui seront décernés chaque année pour soutenir ou récompenser des actions originales dans le domaine de la promotion de la santé et de la lutte contre les facteurs de risque cardiovasculaire qui ne bénéficient pas de fonds publics.

Nous allons également mettre en place un soutien au programme Stop-Tabac qui, avec la collaboration d'autres institutions telles que la Fondation suisse de cardiologie, sera à-même de s’étendre à toutes les régions de Suisse romande.

Quels défis la LVCV rencontre-t-elle au quotidien ?

Le premier défi est de se faire une place entre les programmes soutenus par les pouvoirs publics et ceux réalisés par des organismes privés (souvent à but lucratif). À ce titre, nos forces sont notre petite taille et notre comité réactif, qui nous permettent de prendre des décisions très rapidement.

Un autre défi de taille, propre aux organisations de notre acabit, est de trouver un équilibre entre nos ressources financières et les actions que nous souhaitons soutenir. Il est ainsi primordial de privilégier les programmes qui auront le meilleur impact en termes de promotion de la santé, même si cela est souvent difficiles à quantifier.

Comment voyez-vous la LVCV dans 10 ans ?

J'imagine que la LVCV continuera à trouver des niches d'activités délaissées par les pouvoirs publics. Cela dépendra de notre capacité à nous adapter à l'environnement et aux actions destinées à promouvoir la santé.

Comment avez-vous intégré Utilité Publique Vaud et que vous apporte-t-elle ?

Les contacts avec Utilité Publique Vaud sont utiles pour faire connaître la LVCV. L’ensemble des canaux d'information doivent être utilisés pour informer la population de nos actions.

LVCV en chiffres

1977 date de création
7 membres bénévoles au comité
4 programmes de prévention soutenus


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